(…) Dans vos œuvres, on devine l’entrelacs, le croisement peut-être de votre histoire personnelle et celle de notre temps collectif, des images qui composent non pas une vision mais une vue et une perception aiguë de la vie.

Ces images, pour peu que l’on accepte qu’elles gravitent en nous, dans un apparent désordre, vous en faites un miroir que vous nous tendez, dans lequel chercher, peut-être notre propre reflet, de la cohérence, mais plus certainement l’émergence d’une émotion, de plusieurs émotions.Vos sculptures en papier donnent à appréhender la fragilité réelle de notre existence est-il écrit dans le descriptif de cette exposition.

Je suis particulièrement sensible à cette matière que vous privilégiez dans les œuvres que nous découvrons ici, exposées dans l’Hôtel de ville. Papier journal, celui de nos journaux intimes, des quotidiens, de la presse, des livres… Autrement dit de ce qui est connaissance, transmission, diffusion de savoirs, narration de soi et source d’information.(…)